La Via Campesina alerte, à Rome en ce début d’octobre, sur les menaces que représentent les nouveaux brevets sur les semences natives. Si le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (ITPGRFA) est le seul qui reconnaisse clairement le droit des paysans à conserver, reproduire et échanger leurs semences, aucune mesures n’a été mise en place pour garantir le partage équitable des bénéfices en faveur des entreprises qui utilisent les semences paysannes. Il est constaté que les semences obtenues gratuitement chez les agriculteurs sont stockées, sélectionnées, manipulées puis brevetées, congelées et interdites d’accès aux paysans. Une injustice renforcée par les lois semencières qui condamnent l’échange et la reproduction de semences non-cataloguées. Parle-t-on de menace ou de faits établis de biopiraterie ?!
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